Description
Abstract: The author documents some stylized facts about the Canadian financial structure. He explores these empirical facts in the context of Canadian financial legislation and finds that, over the 1990s, Canadian businesses became more heavily dependent on financial markets as their primary source of external funding. Data display a trend towards a more “market-oriented” financial system. The analysis suggests that this new trend started after the 1980 amendments to banking legislation and was considerably accentuated after the 1992 amendments. The author constructs a new series for the off-balance-sheet activities of Canadian banks that converts the non-interest income of banks into a credit equivalent. Combined with other evidence, this credit-equivalent series suggests a healthy growth trend in banking activity. Financial institutions are broadening their business lines and participating more actively in the arrangement of market financing. Regarding direct finance, the data indicate that Canadian firms issue a substantial share of their bonds in the U.S. bond market, and an increasing share of their stocks in the U.S. stock market. The author conjectures that there is some form of incompleteness in the Canadian markets. A noticeable fraction of Canadian issuances in the United States involves riskier firms for which U.S. markets seem more mature.
Résumé: L'auteur présente des données à l'appui de certains faits stylisés sur la structure du système financier canadien et les examine à la lumière des changements législatifs intervenus au Canada. Il constate que, durant les années 1990, les entreprises canadiennes se sont tournées de plus en plus vers les marchés de capitaux, qui sont ainsi devenus leur principale source de financement externe. Une évolution vers un système financier davantage axé sur le marché se dégage des données. Cette tendance serait apparue après l'entrée en vigueur des modifications apportées à la législation bancaire en 1980 et se serait grandement accentuée après les changements législatifs de 1992. Pour analyser l'évolution des activités hors bilan des banques canadiennes, l'auteur construit une nouvelle série en convertissant les revenus autres que les intérêts en un équivalent de crédit. Combinée à d'autres informations, la série obtenue indique une saine progression de l'activité bancaire. Les institutions financières ont étendu la gamme de leurs secteurs d'activité et participent plus activement à la configuration de l'offre de financement sur les marchés. Les données font aussi ressortir la place importante du marché obligataire américain et le rôle grandissant de son pendant boursier dans le financement direct des entreprises canadiennes. D'après l'auteur, le caractère relativement incomplet des marchés canadiens expliquerait ce fait : une part non négligeable des émissions de titres canadiens aux États-Unis concerne des entreprises à risque pour qui les marchés de ce pays paraissent présenter davantage de maturité.
Résumé: L'auteur présente des données à l'appui de certains faits stylisés sur la structure du système financier canadien et les examine à la lumière des changements législatifs intervenus au Canada. Il constate que, durant les années 1990, les entreprises canadiennes se sont tournées de plus en plus vers les marchés de capitaux, qui sont ainsi devenus leur principale source de financement externe. Une évolution vers un système financier davantage axé sur le marché se dégage des données. Cette tendance serait apparue après l'entrée en vigueur des modifications apportées à la législation bancaire en 1980 et se serait grandement accentuée après les changements législatifs de 1992. Pour analyser l'évolution des activités hors bilan des banques canadiennes, l'auteur construit une nouvelle série en convertissant les revenus autres que les intérêts en un équivalent de crédit. Combinée à d'autres informations, la série obtenue indique une saine progression de l'activité bancaire. Les institutions financières ont étendu la gamme de leurs secteurs d'activité et participent plus activement à la configuration de l'offre de financement sur les marchés. Les données font aussi ressortir la place importante du marché obligataire américain et le rôle grandissant de son pendant boursier dans le financement direct des entreprises canadiennes. D'après l'auteur, le caractère relativement incomplet des marchés canadiens expliquerait ce fait : une part non négligeable des émissions de titres canadiens aux États-Unis concerne des entreprises à risque pour qui les marchés de ce pays paraissent présenter davantage de maturité.