Description
Abstract: The authors present an empirical model to forecast short-run inventory investment behaviour for Canada. As with other recent studies that examine this series, they adopt an error-correction framework. Estimations using non-linear least squares and quarterly data yield both a good model fit and good out-of-sample forecasts. Given the debate in the United States on whether the adoption by firms of new information-technology-based methods of inventory management led to a decline in the volatility of U.S. output growth, the authors examine this issue for Canada. Results of the heteroscedasticity-robust Quandt likelihood ratio test advocated by Stock and Watson (2002) reveal very different dates for structural breaks in the volatilities of the growth contribution of inventory investment and of Canadian output growth: 1984Q1 and 1991Q2, respectively. Thus, the authors conclude that the "inventory hypothesis" is likely not an important explanation for the decline in the volatility of Canadian GDP growth.
Résumé: Les auteurs présentent un modèle empirique qui permet de prévoir le comportement à court terme des investissements en stocks au Canada. À l'instar d'autres chercheurs s'étant penchés récemment sur cette série de données, ils adoptent un modèle à correction d'erreurs. L'emploi de la méthode des moindres carrés non linéaires et de données trimestrielles conduit à la fois à une bonne adéquation statistique du modèle et à de bonnes prévisions hors échantillon. Dans la foulée du débat en cours aux États-Unis sur la question de savoir si l'adoption par les entreprises de nouvelles méthodes de gestion des stocks basées sur les technologies de l'information a fait diminuer la volatilité de la croissance de la production américaine, les auteurs examinent le cas du Canada. D'après les résultats du test du rapport des vraisemblances de Quandt robuste en présence d'hétéroscédasticité, dont Stock et Watson (2002) préconisent l'utilisation, les ruptures structurelles dans la volatilité de la contribution des investissements en stocks à la croissance et dans la volatilité de la croissance de la production canadienne sont loin de coïncider : la première est survenue au premier trimestre de 1984 et la seconde au deuxième trimestre de 1991. Les auteurs en concluent que l'« hypothèse des stocks » ne constitue vraisemblablement pas une explication valable de la baisse de la volatilité de la croissance du PIB canadien.
Résumé: Les auteurs présentent un modèle empirique qui permet de prévoir le comportement à court terme des investissements en stocks au Canada. À l'instar d'autres chercheurs s'étant penchés récemment sur cette série de données, ils adoptent un modèle à correction d'erreurs. L'emploi de la méthode des moindres carrés non linéaires et de données trimestrielles conduit à la fois à une bonne adéquation statistique du modèle et à de bonnes prévisions hors échantillon. Dans la foulée du débat en cours aux États-Unis sur la question de savoir si l'adoption par les entreprises de nouvelles méthodes de gestion des stocks basées sur les technologies de l'information a fait diminuer la volatilité de la croissance de la production américaine, les auteurs examinent le cas du Canada. D'après les résultats du test du rapport des vraisemblances de Quandt robuste en présence d'hétéroscédasticité, dont Stock et Watson (2002) préconisent l'utilisation, les ruptures structurelles dans la volatilité de la contribution des investissements en stocks à la croissance et dans la volatilité de la croissance de la production canadienne sont loin de coïncider : la première est survenue au premier trimestre de 1984 et la seconde au deuxième trimestre de 1991. Les auteurs en concluent que l'« hypothèse des stocks » ne constitue vraisemblablement pas une explication valable de la baisse de la volatilité de la croissance du PIB canadien.