Description
Abstract: According to the Fisher hypothesis, the gap between Canadian nominal and Real Return Bond yields (or break-even inflation rate) should be a good measure of inflation expectations. The authors find that this measure was higher, on average, and more variable than survey measures of inflation expectations between 1992 and 2003. They examine whether risk premiums and distortions embedded in this interest rate gap can account for these facts. Their results indicate that distortions were likely an important reason for the high level and variation of this measure over much of the 1990s. There is little evidence that the distortions examined were as important between 2000 and 2003, but the high level of the break-even inflation rate in 2004 may be evidence of their return. Given the potential distortions, and the difficulty in identifying them, the authors conclude that it is premature to consider this measure a reliable gauge of monetary policy credibility. In addition, it is not as useful as competing tools for short- and medium-term inflation forecasting.
Résumé: Selon l'hypothèse de Fisher, l'écart de rendement entre les obligations canadiennes à rendement nominal et à rendement réel (ou taux d'inflation neutre) devrait être un bon indicateur des attentes d'inflation. Les auteurs constatent qu'entre 1992 et 2003, cet écart a été supérieur, en moyenne, aux mesures de l'inflation attendue établies par enquête, et plus variable également. Ils cherchent à savoir si les primes de risque et les distorsions comprises dans l'écart de rendement y sont pour quelque chose. D'après leurs résultats, les distorsions expliquent probablement en bonne partie le niveau élevé et les variations de l'écart de rendement durant la majeure partie des années 1990. Rien ne porte à croire qu'elles aient été aussi importantes entre 2000 et 2003, mais le niveau élevé du taux d'inflation neutre en 2004 pourrait être le signe de leur résurgence. Étant donné les distorsions possibles et la difficulté de les prendre en compte, les auteurs concluent qu'il est prématuré de considérer cette mesure comme un baromètre fiable de la crédibilité de la politique monétaire. En outre, le taux d'inflation neutre n'est pas aussi utile que les autres outils existants pour la prévision de l'inflation à court et à moyen terme.
Résumé: Selon l'hypothèse de Fisher, l'écart de rendement entre les obligations canadiennes à rendement nominal et à rendement réel (ou taux d'inflation neutre) devrait être un bon indicateur des attentes d'inflation. Les auteurs constatent qu'entre 1992 et 2003, cet écart a été supérieur, en moyenne, aux mesures de l'inflation attendue établies par enquête, et plus variable également. Ils cherchent à savoir si les primes de risque et les distorsions comprises dans l'écart de rendement y sont pour quelque chose. D'après leurs résultats, les distorsions expliquent probablement en bonne partie le niveau élevé et les variations de l'écart de rendement durant la majeure partie des années 1990. Rien ne porte à croire qu'elles aient été aussi importantes entre 2000 et 2003, mais le niveau élevé du taux d'inflation neutre en 2004 pourrait être le signe de leur résurgence. Étant donné les distorsions possibles et la difficulté de les prendre en compte, les auteurs concluent qu'il est prématuré de considérer cette mesure comme un baromètre fiable de la crédibilité de la politique monétaire. En outre, le taux d'inflation neutre n'est pas aussi utile que les autres outils existants pour la prévision de l'inflation à court et à moyen terme.