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Abstract: Over the past few years, the ability of the United States to finance its current account deficit has been facilitated by massive purchases of U.S. Treasury bonds and agency securities by Asian central banks. In this process, Asian central banks have accumulated large stockpiles of U.S.-dollar foreign exchange reserves. How far is the current level of reserves from that predicted by the standard macroeconomic determinants? The authors answer this question by using Pedroni's (1999) panel cointegration tests as the basis for the estimation of a long-run reserve-demand function in a panel of eight Asian emerging-market economies. This is a key innovation relative to the existing research on international reserves modelling: although the data are typically I(1), the literature ignores this fact and makes statistical inference based on unadjusted standard errors. While the authors find evidence of a positive structural break in the demand for international reserves by Asian central banks in the aftermath of the financial crisis of 1997–98, their results indicate that the actual level of reserves accumulated in 2003–04 was still in excess relative to that predicted by the model. Therefore, as long as historical relationships hold, a slowdown in the rate of accumulation of reserves is likely. This poses negative risks for the U.S. dollar. However, both the substantial capital losses that Asian central banks would incur if they were to drastically change their holding policy and the evidence that the currency composition of reserves evolves only gradually mitigate the risks of a rapid depreciation of the U.S. dollar triggered by Asian central banks.

Résumé: Ces dernières années, la capacité des États-Unis à financer le déficit de leur balance des paiements courants a été favorisée par les achats massifs d'obligations du Trésor américain et de titres d'agences américaines par les banques centrales asiatiques. Celles-ci ont ainsi amassé d'énormes réserves de dollars É.-U. Dans quelle mesure le niveau actuel de leurs réserves de change diffèret-il de celui que justifient les déterminants macroéconomiques habituels? Les auteurs répondent à cette question en recourant aux tests de cointégration sur données de panel proposés par Pedroni (1999) pour estimer la fonction de demande à long terme de réserves d'un groupe de huit économies émergentes d'Asie. Leur démarche novatrice se distingue de l'approche privilégiée jusqu'ici dans les travaux consacrés à la modélisation des réserves de change, où les auteurs tirent leurs inférences statistiques sans tenir compte du fait que les données sont généralement de type I(1) et, donc, sans corriger les écarts-types. Bien que l'étude montre qu'une rupture structurelle positive soit survenue dans la demande de réserves internationales émanant des banques centrales asiatiques au lendemain de la crise financière de 1997-1998, il reste que le niveau des réserves en 2003 et en 2004 demeure supérieur aux projections du modèle utilisé. En conséquence, dans la mesure où les relations déduites des données historiques sont toujours valables, on peut s'attendre à un ralentissement du rythme d'accumulation des réserves. Cette évolution serait défavorable au dollar américain. Néanmoins, comme une révision radicale de la politique que les banques centrales asiatiques suivent en matière de réserves leur ferait subir de lourdes pertes en capital et que la composition en devises des réserves a tendance à ne se modifier que graduellement, le risque qu'elles déclenchent une dépréciation rapide du dollar américain est limité.

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